Tandis que les tensions internes persistent dans la phase transitoire au Burkina Faso, des fauteurs de trouble ont mené une attaque dans la journée du samedi dernier dans la matinée. Le bilan fait état d’un enlèvement et de deux blessés dont un agent du corps sécuritaire national évacué à Ouagadougou pour des soins intensifs.
Prenant note de la situation, les autorités burkinabè ont, non seulement, condamné l’acte, mais également mis en place une cellule de crise afin de mener des enquêtes et d’arrêter les auteurs de cette attaque.
En effet, malgré « les efforts inlassables du gouvernement dans la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition », force est de constater que « la situation sociopolitique du Burkina Faso reste marquée par des troubles à l’ordre public, des menaces à la sécurité des personnes et des biens et des menaces à la sûreté de l’Etat ».
C’est ainsi qu’un quotidien national, se posant en analyste de la situation, estime qu’il importe que « la classe politique sache que les partisans de l’exclusion et de l’ostracisme politiques à outrance ne peuvent que constituer des facteurs de division nationale avec tous les risques possibles ». De son point de vue, « il ne faut exclure personne et laisser le jeu démocratique se jouer pleinement avec un appareil judiciaire crédible et impartial devant qui tout citoyen devrait répondre de tout délit et crime ».
Face à cette nouvelle crise, la population est appelée à garder le calme d’autant plus que « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans l’ensemble du territoire national, dans les zones frontalières et dans la bande sahélienne relevant de la souveraineté du Burkina Faso », ajoute le même journal.