Le malien Ali Ag Wadossene, un responsable d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Nord du Mali, a été tué dimanche, au cours d’une opération des forces spéciales françaises.
L’armée française qui a annoncé ce mardi la nouvelle, s’est félicitée d’un nouveau coup dur porté aux groupes armés terroristes au Sahel.
L’opération, au cours de laquelle deux militaires français ont été blessés, s’est déroulée en fin d’après-midi dans la région de Kidal, l’une des grandes villes du nord du Mali.
Selon un communiqué du Colonel Gilles Jaron, le porte-parole de l’état-major des armées françaises, au cours des combats, deux terroristes ont été capturés et un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué.
Ali Ag Wadossene était l’un des deux jihadistes touareg maliens relâchés le 9 décembre 2014 par le Mali en échange de la libération d’un otage français, Serge Lazarevic, enlevé par Aqmi en 2011.
Il était accusé d’être l’organisateur présumé de l’enlèvement de Serge Lazarevic. Sa libération avait été vivement critiquée à l’époque par des ONG et des partis politiques maliens. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait alors promis qu’il ne serait jamais absous.
Pour obtenir la libération du Français, le Mali avait relâché, outre les deux Touareg, deux autres jihadistes originaires de Tunisie et du Sahara occidental.
Le colonel Gilles Jaron a indiqué que le pronostic vital des deux militaires français des forces spéciales blessés n’était pas engagé. Ils bénéficieront d’une évacuation vers la France très prochainement, a précisé l’officier.
Dans le cadre de son opération Barkhane, les forces françaises disposent de quelque 3.000 hommes dans cinq pays de la région, notamment le Niger, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad.