En marge de la COP22 qui se tient depuis le 7 novembre dernier à Marrakech au Maroc, le Gabon et la Guinée Equatoriale ont signé hier mardi, un engagement, sous les auspices des Nations Unies, de s’en remettre à la Cour internationale de la justice (CIJ), pour régler leur différend frontalier.
« Les deux parties ont pris formellement l’engagement de soumettre leur différend à la CIJ de La Haye, conformément à un document cadre sur la médiation menée depuis 2009 par l’ONU», indique un communiqué officiel publié mardi.
«L’accord a été paraphé dans la solennité et la convivialité, par le président gabonais Ali Bongo Ondimba et son homologue équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, avec comme témoin, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon », ajoute le communiqué.
Les deux chefs d’Etat ont « réaffirmé leur détermination réciproque de régler le différend frontalier opposant leur deux pays par les voies juridiques et, dans un esprit de confiance mutuelle et de respect, de renforcer leur coopération (…) », précise le document.
Le conflit territorial entre ces deux voisins d’Afrique centrale, concerne l’île Mbanié et des îlots voisins, réputés riches en pétrole, dans le Golfe de Guinée. Ce litige territorial entache depuis près de quatre décennies, les relations entre les deux voisins, qui revendiquent chacun ces morceaux de terre à une dizaine de kilomètres des côtes.