Le gouvernement du Burkina Faso a assuré ce lundi qu’aucun couvre-feu n’est en vigueur dans la capitale, Ouagadougou, démentant ainsi des rumeurs qui avaient circulé dans ce sens, après de récentes attaques terroristes dans le pays.
Dans un communiqué, le ministre burkinabè de la Communication et des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou, a dénoncé une campagne de «désinformation sur les réseaux sociaux, (…) œuvre obscurantiste d’hommes et de femmes qui ont des intérêts inavouables à déstabiliser notre Faso».
Il a ainsi appelé les Burkinabé à la vigilance face à cette tentative de «manipulation de l’opinion, à travers la diffusion d’informations erronées sur les réseaux sociaux».
Le ministre Dandjinou a promis que des «actions vigoureuses» sont mises en œuvre pour mettre un terme à ces pratiques, et viseront à sanctionner «tant ceux qui publient, que ceux qui relaient ces informations erronées».
Le chapitre sécuritaire au Burkina Faso reste fortement dominé par l’activité terroriste, avec notamment des attaques à répétition. L’une des plus meurtrières de ces derniers jours remonte au 6 novembre lorsque 39 employés d’une compagnie minière ont été tués dans une attaque armée contre leur convoi.
Hier lundi, des sources sécuritaires burkinabè ont indiqué qu’une dizaine de terroristes présumés ont été abattus par les forces de défense et de sécurité en riposte à leur attaque contre une brigade de la gendarmerie dans l’est du pays.