En marge du sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine qui a eu lieu le vendredi 31 janvier courant, le Rwanda aborde en position de faiblesse, la réunion des onze pays signataires de l’accord-cadre pour la paix dans la Républiques Démocratique du Congo.
Accusé en effet par le dernier rapport des experts des Nations Unies, le Rwanda est sous pression internationale, selon Radio France International (RFI). Ce rapport pointe du doigt l’influence et le soutien de Kigali à des groupes rebelles, notamment ceux du M23, qui opèrent dans l’Est de la RD Congo.
Ainsi, l’attitude du Rwanda est-elle considérée aussi bien par les autres signataires de l’accord-cadre que par les partenaires internationaux, comme une violation dudit accord. Celui-ci stipule expressément que « seul un engagement collectif des gouvernements de la région des Grands Lacs et de leurs partenaires parviendra à rompre le cycle des violences dans l’Est de la RDC ».
Signé le dimanche 24 février 2013, cet accord est, selon le Secrétaire général des Nations Unies, le début d’une approche globale visant à ramener la paix dans la partie Est de la RDC, un territoire miné depuis plusieurs mois par des violences indescriptibles.
Alors que les experts des Nations Unies évoquent un soutien « constant » du Rwanda aux rebelles du M23, le gouvernement de Kigali dément cette accusation, arguant que le travail de ces derniers, manque de sérieux car il est fortement teinté d’un parti-pris.
Toutefois, les revendications du Rwanda semblent ne rien changer à son image et surtout à son rôle dans la région des Grands Lacs, pour être une base arrière de la rébellion.