La communication se brouille entre les actionnaires du nouvel opérateur télécom Viettel Cameroun. En effet, la tension est de plus en plus plausible entre le directeur général de Viettel Global Investment Joint Stock Company et le patron de Bestinver Cameroon. Le premier détient 70% des parts de l’opérateur et le second en a 30%.
De source officielle, les difficultés que connaissent les deux actionnaires sont liées non seulement à la répartition du capital, mais également au choix de la langue de travail.
Pour ce qui est du premier volet de leurs difficultés, la compagnie vietnamienne a adressé le 13 janvier dernier une lettre à son partenaire dans laquelle elle fait la proposition de quatre scénarios qui sont tous en défaveur de Bestinver Cameroon qui veut prendre entièrement le contrôle du nouvel opérateur télécom au Cameroun.
Quant au second volet du litige, il est lié au choix de la langue de travail dont la tendance semble pour l’heure s’orienter vers le vietnamien. « Ils veulent imposer le vietnamien comme langue de travail », s’est alarmé un cadre camerounais. En effet, les documents en provenance de Hanoï ne font l’objet d’une traduction en anglais qu’après maintes insistances des actionnaires camerounais.
Alors que le démarrage des activités de Viettel Cameroun devrait se faire le 31 décembre 2013, le scénario crée un climat de tension entre ses actionnaires qui freinent la réalisation du projet sur le terrain. A en croire les avis recueillis par Jeune Afrique, le démarrage ne sera possible qu’à partir du dernier trimestre de l’année 2014.
Face au différend constaté au sein des actionnaires de Viettel Cameroon, il sera difficile de trouver une solution à ce problème.