Quatre nouvelles universités sont en projet de construction au Niger pour combler le déficit de formation en matière d’énergie renouvelable, d’environnement, de techniques agricoles et de NTIC.
Les députés de l’Assemblée nationale ont adopté lundi le projet de loi portant création de ces institutions supérieures en vue d’une meilleure prise en compte du développement sur le territoire national.
La formation des cadres supérieurs nigériens s’est longtemps effectuée à l’étranger notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou en France. Ce n’est qu’en 1971 que le Centre d’enseignement supérieur (CES) a été créé à Niamey avec comme vocation la formation dans les filières scientifiques des étudiants nigériens et burkinabés. Parallèlement, la formation dans les filières littéraires était assurée à Ouagadougou au Burkina-Faso.
Par la suite, le Niger et le Burkina-Faso ont créé leurs propres universités respectivement en 1973 et 1974. L’Université de Niamey a pris la dénomination d’Université Abdou Moumouni par Ordonnance n°92-041 du 21 août 1992.
Il s’agit alors pour le Niger d’une volonté politique visant, entre autres, la réduction des coûts de la formation des cadres supérieurs nationaux à l’étranger.
D’une manière spécifique, les principaux gains sociaux escomptés, à travers l’enseignement supérieur au Niger, sont l’accroissement du nombre de Nigériens pouvant accéder aux études supérieures et l’adaptation des programmes aux réalités et aux besoins du pays.
C’est dans cette même perspective que s’inscrit la décision arrêtée par les élus de l’Assemblée nationale, laquelle témoigne encore une fois du rôle moteur que tient l’enseignement supérieur dans le processus du développement socio-économique. La promotion de la formation supérieure est un outil aux mains du gouvernement pour faire progresser ses politiques de développement.