Le Maroc diagnostique des complexes chroniques chez l’Algérie par rapport au dossier du Sahara Occidental.
En effet, le chargé d’affaires du Royaume à Genève n’a pas manqué de relever l’implication flagrante et l’attitude tendancieuse de l’Algérie dans la gestion de ce dossier, lui préférant même le rôle de la Mauritanie.
Dans le cadre de son droit de réponse, suite à une déclaration de l’ambassadeur algérien dans laquelle il a accusé le Maroc d’atteintes aux droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, Hassan Boukili a affirmé, mercredi, devant le Conseil des droits de l’Homme de Genève, que « les autorités algériennes feraient mieux de se préoccuper des violations et répondre des crimes commis sur leur territoire, y compris dans les camps de Tindouf et notamment en Kabylie, à Ghardaya, plutôt que de critiquer les droits de l’Homme au Sahara marocain ».
Trente-six ans que le Sahara occidental, territoire dit non autonome pour l’ONU, est une région du monde sans statut juridique définitif. Le Maroc revendique pourtant la souveraineté de ce vaste territoire situé entre ses frontières sud, celles de l’Algérie et le nord de la Mauritanie.
Cette ancienne colonie espagnole dispose d’un sol riche en phosphates (parmi les premiers fournisseurs mondiaux), son littoral qui donne sur l’océan Atlantique est long d’environ 1200 kilomètres. Cette zone éminemment stratégique a été le théâtre de nombreux conflits, dont le principal oppose Rabat au mouvement indépendantiste du Front Polisario.
Quoi qu’il en soit, le Maroc reste optimiste par rapport à la question sahraouie, eu égard à l’authenticité de son histoire et de ses Institutions séculaires, du caractère pionnier de ses réformes démocratiques, de sa stabilité et son unité nationale.