Confrontée à une crise politique depuis plusieurs années et dirigée par un régime de transition, la République de Madagascar est en phase d’abriter des élections présidentielles d’ici la fin de l’année. Ceci était au cœur d’une conférence de presse tenue cette semaine au palais d’État à Iavoloha par M. Andry Rajoelina, le président Malgache de la Haute Autorité de la Transition (HAT) et M. Hugo Saada, le délégué aux droits de l’homme, à la démocratie et à la paix de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ; suite à une audience accordée à cette institution par le président.
Face aux journalistes, ces deux personnalités on fait ressortir une nouvelle tournure dans le processus de résolution de la crise politique malgache. En effet, le régime transitoire n’a pas attendu le sommet extraordinaire de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) sur Madagascar, prévu provisoirement pour le 20 mai prochain, pour fixer sa position ; car M. Andry Rajoelina a manifesté son engagement à s’investir d’une manière significative dans les élections de son pays. Ainsi, le président de la HAT à annoncé la rencontre ultérieure des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), afin de fournir à cette structure les moyens matériels et financiers nécessaires « pour la tenue de vraies élections libres, crédibles et transparentes ».
Quant à M. Hugo Saada, il a soutenu que l’expertise de l’OIF est engagée dans le processus électoral malgache car selon lui ; il faudrait une bonne préparation de ces élections pour qu’elles soient fiables, transparentes et crédibles. Cela, quelque soit l’agenda politique et diplomatique du pays.