Selon certains analystes des relations internationales, des choix algériens, liés à la chute des cours du pétrole, pourraient être diplomatiquement bénéfiques pour le Maroc.
De sources concordantes, l’Algérie voisine pourrait réduire de moitié ses aides annuelles, estimées à 80 millions de dollars, destinées à quatre pays de la région du Sahel , la Mauritanie, le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
Cette décision, si elle venait à être mise en exécution, servirait énormément l’intérêt du Maroc qui renforce depuis quelques années sa politique économique vers l’Afrique Subsaharienne à travers diverses coopérations et aides dans des domaines aussi diversifiés dans les économies des pays de cette zone .La coopération, touche l’éducation et la formation des cadres des pays et concerne même les investissements en vue de leur développement socio-économique.
Outre les volets économique et social, la politique suit également le cours des progrès démocratiques et tente de mettre à nu les régimes qui sont peu emprunts à cette logique. C’est notamment l’exemple de la Tunisie qui a été fortement saluée par toute la Communauté internationale après avoir mené à bon port son processus de transition. Actuellement, le Burkina Faso procède à une transition appuyée par plusieurs pays, après son soulèvement populaire qui a entraîné la chute du régime Compaoré.
Faut-il souligner que le roi Mohammed VI joue un grand rôle dans le développement du continent africain tant par ses investissements que par le canal qu’il représente en servant de pont pour l’Occident.Une opportunité est en voie de se mettre en place pour le Maroc avec sa politique d’extension objective vers l’Afrique et le renforcement de son influence pour le développement socioéconomique de ses partenaires du continent noir.