Le gouvernement de transition fait face à des problèmes divers, notamment sociaux et ceux d’ordre électoral.
Sur le plan des élections, la question de la participation de la diaspora burkinabé, surtout de la frange de sa population vivant en Côte d’Ivoire, reste très épineuse et difficile à trancher.
Entre parenthèse, les dernières discussions engagées entre le chef de l’Etat et tous les acteurs concernés par la question, se sont achevées sans décision précise.
Quant au volet social, les coûts élevés des hydrocarbures ainsi que la pénurie récurrente de gaz rendent la tâche difficile à l’équipe du Président Michel Kafondo.
En effet, la coordination nationale de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), a décidé d’organiser une journée nationale de protestation demain mercredi 4 février pour une baisse substantielle du prix des hydrocarbures et contre la pénurie de gaz.
A ce titre et dans la droite ligne de leurs revendications, la CCVC exige des autorités de la transition qu’elles prennent des mesures pour réaliser un audit sérieux sur la gestion de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (Sonabhy).
Loin d’être seulement interne, la pression sur le gouvernement de transition est aussi externe, puisque les projecteurs de la Communauté internationale sont braqués sur le Burkina Faso. Autrement dit, aussi bien les Etats que les institutions internationales veillent pour que la transition démocratique se déroule au mieux.
Bref, M. Kafondo et son équipe sont sous très haute surveillance nationale et internationale : ils sont attendus sur les résultats de leurs en vue d’améliorer la condition socio-économique et même politique du citoyen burkinabé dans un environnement en proie à la crise et au terrorisme.