Opposition et pouvoir peinent encore à se mettre d’accord sur la question de l’organisation des élections, qu’elles soient présidentielles ou locales.
Alors que le premier prend la décision de se retirer de l’Assemblée nationale, un observateur politique avance que « l’ordre électoral importe peu et que seuls, le caractère transparent du vote et l’acceptation des résultats par les différents protagonistes méritent un intérêt ».
Dans cette optique, il est nécessaire, pour faire avancer le débat démocratique, que l’opposition guinéenne reprenne sa place à l’Assemblée. Mieux encore, la CENI est appelée à faire preuve de professionnalisme dans l’accomplissement de sa tâche.
Cette instance a récemment publié un communiqué appelant d’une part les responsables des partis politiques, du pouvoir comme de l’opposition, de l’administration et des organisations de la société civile, à désigner les personnes sensées les représenter au niveau des structures décentralisées en vue d’une meilleure organisation des élections.Elle a travaillé sur l’amélioration de la cartographie des bureaux de vote, dont la tâche consiste à rapprocher l’électeur de son bureau de vote, à relocaliser et ramener les électeurs indûment sortis de leurs lieux de vote habituel.
Malgré toutes ces dispositions, les tensions entre le pouvoir et l’opposition persistent encore. Elles impactent le quotidien des populations qui souffrent, d’un côté, la misère et, de l’autre, les ravages d’Ebola.En plus des pertes en vies humaines causées, ce virus a eu des conséquences graves sur l’économie du pays.