Paris vient d’octroyer une enveloppe d’une valeur d’environ 114 000 dollars à Ouaga afin de soutenir le processus électoral.
Ce fonds va, entre autres, servir à réaliser un certain nombre d’activités indispensables dans le processus électoral comme l’opération de délivrance massive d’actes d’état civil à la population, la relecture de la loi portant quota genre, les acteurs politiques en contentieux électoraux.
«Nous sommes aux côtés des autres partenaires techniques et financiers pour accompagner ce processus (électoral) et apporter notre appui indispensable pour son succès », défend la chargée d’affaire de l’ambassade de France au Burkina.
En effet, le Burkina Faso, qui a connu une insurrection populaire ayant chassé Blaise Compaoré du pouvoir, doit organiser des élections présidentielles et législatives le 11 octobre prochain pour rétablir l’ordre constitutionnel.
Le régime de transition burkinabè, incarné par le binôme Michel Kafando-Isaac Zida, doit s’effacer après l’élection d’un nouvel exécutif. « Nous mettons un point d’honneur à réussir ces élections » car elles constituent « l’objectif final de la transition », a assuré le Président, ajoutant que son équipe remettra « officiellement » le pouvoir à un gouvernement démocratiquement élu « en novembre 2015 ».
Toutefois, Michel Kafando a définitivement exclu le vote de ses millions de compatriotes vivant hors du Burkina, bien qu’une disposition en ce sens a été inscrite dans la Constitution depuis 2005, sans jamais être appliquée.
Bref, à l’image des acteurs nationaux impliqués dans la mise en œuvre et la bonne marche du processus électoral, la France, partenaire de longue date du Burkina, joue un rôle majeur grâce à la mise à disposition de ce pays de ressources, qu’elles soient humaines ou matérielles.