Les partis politiques, les organisations de la société civile et les médias se sont engagés, à travers un pacte de bonne conduite, à assumer leurs responsabilités afin que les élections présidentielles et législatives du 11 octobre 2015 se tiennent dans la paix et la transparence.
En effet, le Burkina Faso engagé dans une transition depuis mi-novembre suite à l’insurrection populaire qui a emporté le régime de Blaise Compaoré, doit organiser des élections couplées législatives et présidentielles.
Dans cette perspective, le document précise que les partis politiques et les organisations de la société civile doivent s’interdire « toute attitude, tout comportement ou propos de nature à porter atteinte à la dignité, à l’intégrité physique des personnes, aux biens publics et privés et à la transparence des scrutins ».
La présidente du Conseil Supérieur de la Communication, Nathalie Somé a invité « tous les acteurs à s’approprier les dispositions qui y sont contenues, et à œuvrer à la vulgarisation du Pacte auprès de leurs militants, leurs sympathisants, leurs structures et leurs rédactions respectives ».
Rappelons que beaucoup d’actes gravissimes ont été posés au Burkina Faso, tant du point du vue des crimes de sang que des crimes économiques. La plupart ont été commis surtout sous Blaise Compaoré. Et le peuple burkinabè en garde un souvenir amer.
Lors d’une récente rencontre avec la diaspora burkinabé en France, le chef de l’Etat a laissé entendre que la mise en œuvre de la réconciliation nationale est d’une importance capitale ; faute de quoi le peuple risquera « d’aller à un éternel recommencement ».
« Nous voulons façonner une nouvelle société démocratique où régnera la justice, la liberté, où les gens se respecteront », a conclu le Président de la République du Burkina Faso.