Dans le cadre de l’organisation de ses prochaines élections communales et régionales, le Maroc accepte d’être sous les projecteurs de quatre milles observateurs en vue d’un scrutin libre et transparent.
A l’heure où la fraude entache le déroulement et les résultats des élections dans plusieurs pays, notamment en Afrique ; le Royaume chérifien se veut un modèle de démocratie.
Rappelons qu’en 2011, le Maroc est entré dans le club très select des pays bénéficiant du Partenariat de Deauville qui est un mécanisme mis en place par les pays du G8 pour accompagner financièrement les pays ayant su profiter du Printemps démocratique.
En effet, suite à l’adoption de la nouvelle Constitution en 2011, les autorités marocaines ont amélioré le cadre électoral permettant l’organisation d’élections libres et équitables, à condition qu’il soit appliqué de bonne foi. Au cas contraire, la Justice et le Conseil constitutionnel ont veillé à ce que les rares cas d’irrégularité soient sanctionnés.
Ainsi, cette sécurisation du champ politique, conséquence directe des réformes démocratiques mises en place, a permis au Maroc de s’imposer comme un partenaire économique crédible aux yeux de ses partenaires.
Dans cette même dynamique, pour les élections de 2015, la Commission spéciale d’accréditation des observateurs des élections a accrédité 41 instances nationales et internationales, dont 34 associations marocaines, le Conseil national des droits de l’Homme et 6 organisations non gouvernementales internationales, qui auront pour tâche d’observer les campagnes et les scrutins des Conseils régionaux et communaux, les Conseils préfectoraux et provinciaux et de la Chambre des conseillers.
Somme toute, le Royaume reste fidèle à sa logique et sa stratégie sur l’échiquier politique, qu’il soit régional ou international.