Les parties rivales libyennes on tenu ce jeudi une nouvelle réunion à Tunis, cette fois sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui tentent de faire avancer leur projet de gouvernement d’union nationale en Libye à l’approche d’un sommet international qui sera consacré dimanche prochain à Rome, à la crise libyenne.
A Tunis «les participants discuteront des moyens d’aller de l’avant à l’approche de la conférence de Rome », a indiqué dans un communiqué, la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul).
Le nouvel émissaire de l’Onu Martin Kobler, des représentants des deux Parlements rivaux ainsi que des diplomates étrangers sont arrivés dans l’après-midi de jeudi, dans un hôtel de la banlieue de Tunis pour démarrer ces discussions, qui selon l’ONU, pourraient se poursuivre jusqu’à vendredi matin.
Dimanche dernier à Tunis, d’autres représentants des autorités libyennes rivales, avaient conclu un projet d’accord inter-libyen, négocié dans le secret, uniquement entre les parties libyennes en dehors du processus parrainé de longue date par l’ONU.
La déclaration de principe prévoit notamment la nomination d’un Premier ministre sous 15 jours.
Réagissant à cette initiative, Kobler avait réaffirmé lundi dernier qu’il n’existait aux yeux de l’ONU qu’un seul moyen de résoudre le conflit, faisant référence au projet d’accord onusien présenté début octobre au Maroc.
Intervenant au terme de six mois de négociations, ce projet d’accord soutenu par les grandes puissances, qui comprend la nomination d’un Premier ministre en la personne de Fayez El-Sarraj, a ensuite été rejeté par les deux Parlements libyens.