Médiateur des pourparlers de paix au Burundi, l’Ouganda a estimé mardi, qu’il fallait davantage de consultations entre les parties rivales pour parvenir à un consensus devant conduire à la reprise des pourparlers de paix.
A cet effet, le Premier ministre ougandais, Ruhakana Rugunda a déclaré à la presse que les pourparlers n’ont nul besoin d’être activés tant qu’aucun consensus n’était atteint entre les parties.
« Il faut que les parties poursuivent leurs préparatifs et atteignent un consensus pour faciliter le processus lorsqu’elles se rencontreront de nouveau », a-t-il indiqué.
Les pourparlers devaient reprendre ce mercredi à Arusha dans le nord de la Tanzanie, en vue de mettre fin aux combats qui ont fait des centaines de morts au Burundi et forcé des milliers de Burundais à fuir vers des pays voisins.
Le gouvernement burundais avait indiqué qu’il ne participerait pas au dialogue d’Arusha, à cause des irrégularités constatées lors de l’ouverture du dialogue inter-burundais à Entebbe en Ouganda, dont la présence de certains membres de l’opposition qui étaient responsables selon le gouvernement des violences dans le pays.
Mandaté par ses homologues de la Communauté d’Afrique de l’Est, le président ougandais Yoweri Museveni avait demandé le 28 décembre au gouvernement burundais d’accorder l’immunité à l’opposition afin de pouvoir organiser des pourparlers qui mettront fin au conflit.