Le président nigérien sortant, Mahamadou Issoufou qui postule pour un second mandat lors de l’élection du 21 février, a promis ce dimanche, à ses partisans une victoire «dès le premier tour».
« Nous allons passer dès le premier tour », a-t-il lancé lors d’un meeting en présence de plus de 2.000 personnes qui s’étaient réunies dans la salle du Palais des Congrès de Niamey, mettant en avant « son bilan positif » à la tête du pays.
Issoufou a également souhaité que la campagne électorale qui a démarré le samedi « se déroule dans la paix » et « dans l’apaisement ». « Je souhaite que cette campagne soit l’occasion de débats programme contre programme », et qu’elle « ne se réduise pas à des insultes », a-t-il souligné.
Mais pour l’opposition une réélection du président sortant est «impossible», le pays étant « victime » de « la mal gouvernance », de « l’excessive paupérisation du monde rural » et de « la corruption », a dénoncé Seïni Oumarou, l’un des favoris de l’élection au cours d’un meeting organisé samedi dernier, également au Palais des Sports de Niamey.
Pour faire barrage au président sortant, quatre candidats de l’opposition, dont Seïni Oumarou et Hama Amadou, incarcéré depuis plus de deux mois, ont signé une alliance qui prévoit d’appeler à voter pour le candidat de l’opposition qui serait le mieux placé en cas de deuxième tour.
Oumarou et Amadou étaient arrivés respectivement deuxième et troisième lors de la présidentielle de 2011, avec 23% et 19,81% des voix. Hama Amadou avait alors décidé de soutenir Mahamadou Issoufou, un soutien qui avait été déterminant dans la victoire finale de ce dernier.
Près de 7,5 millions électeurs doivent choisir entre 15 candidats lors du scrutin présidentiel qui sera couplé aux législatives.