La visite historique que le roi Mohammed VI effectue depuis jeudi dernier, dans les provinces sud du Maroc, constitue le prélude d’une nouvelle phase de développement socio-économique que la zone sud va connaître dans les cinq années à venir, à la grande satisfaction de ses habitants.
Pas moins de 77 milliards de Dirham, soit environ 7 milliards d’Euros, vont être injectés d’ici 2022, dans d’importants projets que le souverain marocain a déjà lancés à Laâyoune (complexe industriel intégré pour la production des engrais phosphatés et la cité technopole). Dans la ville de Dakhla, un chantier est prévu pour le lancement d’un vaste plan de développement pour un investissement de plusieurs milliards de dirhams.
Les projets prévus dans le cadre de ce plan s’articulent autour de la protection des richesses hydriques et halieutiques, du développement des énergies renouvelables, de la préservation des systèmes naturels et de la diversité, du renforcement de la connexion de ces provinces du Sud à travers une voie expresse devant les relier aux provinces adjacentes (Tiznit et Agadir) situées un peu plus au nord du Royaume.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle dynamique de développement retenue par le souverain pour cette région du Royaume et qui est de nature à stimuler la création de pôles de compétitivité dans les secteurs industriels porteurs de valeur ajoutée dans divers secteurs grands pourvoyeurs d’emplois et générateurs de revenus pour les populations locales.
Cet effort de développement tous azimuts, constitue aussi la concrétisation sur le terrain de la régionalisation avancée adossée au plan d’autonomie que le Maroc a soumis à l’ONU comme solution pour le règlement définitif du conflit territorial artificiellement créé autour du Sahara marocain par les régimes algérien et libyen à l’époque de Houari Boumédiene et Mouammar Kadhafi.
A l’heure où les projets initiés par le roi du Maroc sont à même de transformer de manière radicale le paysage dans les grandes villes du Sahara, le Polisario, tenu en laisse par les dirigeants et les généraux de l’Algérie, continue de s’accrocher aveuglément à ses désuètes revendications d’un référendum d’autodétermination, auxquelles même les milliers de Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf n’y croient plus et n’attendent que l’occasion propice pour fuir cette prison à ciel ouvert afin de rejoindre leurs proches au Maroc, leur mère-patrie.