Le président angolais José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 1979, a annoncé son intention de quitter la vie politique en 2018, après la fin de son actuel mandat.
« J’ai pris la décision de quitter la vie politique en 2018 », a déclaré le chef de l’Etat âgé de 73 ans devant le comité central de son parti, le MPLA (mouvement populaire de libération de l’Angola).
Le MPLA se réunissait pour préparer son prochain congrès en 2017. C’est au cours de ces assises qu’un nouveau candidat sera investi pour se présenter à la présidentielle de 2018. C’est à ce moment certainement que sera connu le successeur de Dos Santos.
Il est le second plus ancien chef d’Etat au pouvoir en Afrique, devancé seulement par le dirigeant de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir un mois avant lui en 1979.
En juin dernier, le président avait indirectement abordé la question de sa succession, en déclarant notamment : « Il nous faut étudier très attentivement la façon de construire la transition », en appelant le MPLA à réfléchir à la nomination d’un candidat. La Constitution angolaise ne prévoit pas d’élection présidentielle au suffrage universel, mais stipule que le président du parti vainqueur des législatives devient automatiquement chef de l’Etat.
En presque 37 ans de pouvoir, M. dos Santos a largement muselé son opposition. En tant que chef de l’Etat, il est aussi le chef des armées, du gouvernement, de la police et il nomme les principaux juges, ce qui lui donne un contrôle quasi-total sur l’appareil d’Etat.