La Cour d’appel de Niamey, a décidé lundi de ne délibérer que le 28 mars sur la demande de mise en liberté de l’opposant Hama Amadou qui se voit contraint de faire campagne à partir de sa prison, pour le deuxième tour de l’élection présidentielle qui l’opposera le 20 mars au président sortant Mahamadou Issoufou.
Hama Amadou, candidat de l’opposition au deuxième tour de l’élection présidentielle voit ainsi, s’envoler ses espoirs de sortir de prison avant la tenue de ce scrutin.
Avant l’énoncé de la Cour d’appel, l’opposition réunie au sein de la Coalition pour l’alternance (COPA-2016) avait annoncé qu’elle conditionnait sa participation au processus électoral à la libération de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Hama Amadou, cité dans une affaire de trafic de bébés, est revenu au Niger, le 14 novembre dernier, après un exil de près d’un an en France. A peine avait-t-il foulé le sol nigérien qu’il a été arrêté, conformément à un mandat d’arrêt national émis à son encontre dans le cadre de cette affaire. Depuis lors, il se trouve à la maison d’arrêt de Filingué, à 180 km au nord de Niamey.
Candidat du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA), Hama Amadou est arrivé deuxième au 1er tour de la présidentielle du 20 février, derrière le président sortant, Issoufou Mahamadou.