Le transfert d’urgence du président algérien, Abdelaziz Bouteflika vers un hôpital à Genève en Suisse, pour un contrôle médical, fait l’objet ce lundi, d’une vive polémique autour d’un éventuel décès du chef de l’état algérien des suites d’un arrêt cardiaque.
Agé de 79 ans, le président Bouteflika ne jouit plus d’une bonne santé depuis sa dernière réélection en 2014 pour un quatrième mandat.
Victime d’un Accident vasculaire cardiaque (AVC) en 2013, Bouteflika ne s’était plus totalement remis de cette attaque. C’est sur un fauteuil roulant qu’il a voté et a été réélu une année après. Les Algériens ne le voyaient d’ailleurs que très rarement en public, affirmant que le chef de l’Etat ne contrôlait plus rien dans le pays.
Dans un communiqué publié dimanche, la présidence de la république précise que le président Bouteflika s’était rendu en Suisse pour une visite privée, mais au cours de laquelle il profitera pour passer quelques «contrôles médicaux». Généralement, les services de la présidence communiquent très peu sur l’état de santé du président, laissant court libre aux rumeurs de tous genres particulièrement sur les réseaux sociaux.
L’opposition a récemment tenu une réunion, profitant du 79e anniversaire d’Abdelaziz Bouteflika, pour dénoncer la mauvaise gouvernance du pays, appelant à la destitution du chef de l’Etat. Selon ces opposants, l’Algérie est absente à toutes rencontres internationales, et fait figure d’un petit pays sans considération.