Le Roi du Maroc Mohammed VI a présidé mardi à Fès, en sa qualité d’Amir Al Mouminine (commandant des croyants), la cérémonie d’installation des membres du Conseil de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains.
Au cours de cette cérémonie tenue à la mosquée de l’université Al Qaraouiyine à Fès en présence de plus de 120 oulémas venus de 29 pays africains, le souverain marocain a prononcé un discours dans lequel il a expliqué que cette Fondation créée en juillet 2015 à Casablanca, a pour mission de permettre aux Oulémas marocains et africains de «faire connaître l’image réelle de la religion tolérante de l’Islam et de promouvoir ses valeurs que sont la modération, la tolérance et la volonté de coexistence».
La création de cette institution, a-t-il précisé, ne relève pas d’une «contingence fortuite, pas plus qu’elle ne vise à réaliser des intérêts étriqués ou éphémères». Elle procède plutôt, a-t-il dit, d’une «conception intégrée de la coopération constructive et d’une volonté de répondre concrètement aux demandes de nombre de pays africains frères, en matière religieuse».
La fondation est également appelée, a-t-il ajouté, à œuvrer aux côtés de toutes les instances religieuses concernées, pour «répandre la pensée religieuse éclairée et de faire face aux thèses d’extrémisme, de repli sur soi et de terrorisme que certains pseudo-prédicateurs colportent au nom de l’Islam».
La mission assigné à cette Fondation, consiste également à préserver la religion de l’Islam des déviations et de l’extrémisme, de sorte que « ses valeurs magnanimes soient au service de la stabilité et du développement dans ces pays ». Elle vise aussi à consolider les liens religieux, spirituels et culturels entre le Maroc et les pays musulmans d’Afrique.
Le Conseil Supérieur de la Fondation se compose de plus d’une centaine de personnalités religieuses, appartenant à 31 pays africains, dont le Maroc qui compte 20 membres, dont trois femmes.
Outre cette Fondation, le Royaume, berceau de l’Islam, abrite également un institut de recherches et de formation basé à Rabat, et qui dispense depuis 2015, une formation théologique à des centaines d’imams et de prédicateurs (hommes et femmes) qui viennent chaque année de pays africains et européens.
A l’issue de cette cérémonie, le souverain marocain a offert au Palais royal de Fès, le repas d’El Iftar (rupture du jeûne) en l’honneur des oulémas africains et marocains et des membres du gouvernement.
|
|
|