Près de sept millions de Zambiens sont attendus ce jeudi aux urnes, pour choisir leur prochain Président de la République, dans un scrutin où le chef de l’Etat est élu à la majorité absolue, selon les nouvelles règles constitutionnelles.
Sur les neuf candidats en lice pour la magistrature suprême, deux partent grands favoris. Il s’agit du Président sortant, Edgar Lungu et son principal opposant, Hakainde Hichilema.
Les Zambiens votent 18 mois seulement après la dernière présidentielle organisée pour trouver avant terme, un successeur à Michael Sata, décédé d’une maladie dans l’exercice de ses fonctions en octobre 2014.
Outre l’élection du Chef de l’Etat, les Zambien votent également ce jeudi pour choisir leurs députés et leurs conseillers municipaux, et aussi pour un référendum sur la modification de la Constitution. Les premiers résultats sont attendus entre vendredi soir et samedi.
En marge de la campagne électorale, le président de la Commission Electorale zambienne a évoqué une vague de violences sans précédent. Des violences qui ont opposé les supporters du président sortant et ceux de son adversaire. Des violences qui, selon le président de la Commission Electorale, entachent l’historique des élections pacifiques en Zambie. La campagne électorale dans le pays, a été marquée par plusieurs incidents entre les partisans du président sortant Edgar Lungu et de son principal rival Hakainde Hichilema.
Selon le ZEIC, une organisation de la société civile, au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées pendant cette campagne. «L’escalade de la violence pourrait avoir un impact négatif sur les élections et faire baisser le taux de participation», craint le ZEIC dans son rapport pré-électoral publié hier mercredi à Lusaka.