Lors de la prière de l’Angélus du dimanche, le pape François a eu une pensée pour le Gabon, secoué par des crispations politiques post électorales. Le souverain pontife à lancé un appel à la paix et à la légalité dans ce pays pétrolier de moins de deux millions d’habitants.
Le pape a invité les milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre à une prière spéciale pour le Gabon, qui traverse un moment de grave crise politique. « Je m’associe aux évêques de ce cher pays africain pour inviter les parties en présence à rejeter toute violence et à avoir toujours le bien commun pour objectif », a ajouté le Saint Père.
Il a aussi encouragé le peuple gabonais, en particulier les catholiques de ce pays, à être bâtisseurs de paix, dans le respect de la légalité, le dialogue et la fraternité.
Samedi, une marche blanche à Libreville avait réuni un millier de partisans de l’opposant Jean Ping, en hommage aux victimes des violences post-électorales. M. Ping, qui se proclame « président élu », avait saisi jeudi la Cour constitutionnelle pour contester les résultats officiels du scrutin, qui donnent la victoire au président sortant Ali Bongo avec environ 5.000 voix d’avance.
Dès leur proclamation le 31 août, ces résultats contestés avaient entraîné des émeutes, faisant trois morts selon le gouvernement. Un chiffe contesté par l’opposition qui parle de plusieurs victimes.
De son côté, la délégation de haut niveau de l’Union africaine qui devait se rendre la semaine dernière au Gabon pour une mission de médiation, a reporté son voyage sans fixer de nouvelle date.