La COP22 qui se tient actuellement à Marrakech au Maroc, se veut être une opportunité pour les pays africains en quête d’innovations technologiques et d’instruments financiers pour mieux lutter contre l’effet des changements climatiques sur le Continent, des attentes justifiées alors que plusieurs initiatives ont été dévoilées depuis l’ouverture de la conférence lundi.
Peu médiatisé durant ces derniers jours à cause de la campagne électorale américaine, la 22eme Conférence des Nations Unies sur le Climat de Marrakech garde néanmoins une importance primordiale pour l’avenir de la planète.
De l’avis des spécialistes, la COP22 doit aboutir à une prise de conscience eco responsable pour l’ensemble des acteurs de la planète. Que ce soit les particuliers, les entreprises ou encore les Etats, chacun se doit de fournir un minium d’efforts afin de préserver les ressources limitées de la planète.
A cet effet, les autorités marocaines ont mis en place une série de mesures destinées à inciter les populations locales à changer leurs comportements de consommateurs. Il s’agit, entre autres, de l’interdiction des sachets plastiques au niveau national.
D’autres projets développés par l’État portent sur l’accroissement de la production d’énergie provenant de sources vertes, à l’exemple de l’éolien et du solaire qui assureront en 2020 quelque 42 % de l’énergie électrique du pays.
Ces mesures qui se veulent être un exemple à suivre sont d’autant plus importantes pour les nations africaines qui subissent de plein fouet les effets des changements climatiques actuels.
Les autorités marocaines avaient précisé à l’ouverture de ce sommet que la COP22 sera essentiellement axée sur l’Afrique et les défis auquel le continent devra faire face dans les années à venir.
Une promesse illustrée par le pavillon africain qui a ouvert ses portes mardi à Marrakech, sous le thème « L’Afrique en Action ». Une initiative qui illustre l’engagement du Maroc aux côtés de autres pays africains dans la lutte contre les effets du changement climatique planétaire.