Le comité d’organisation de la 22ème Conférence des parties (COP22), qui se tient du 7 au 18 novembre à Marrakech au Maroc, a qualifié ce week-end, de positif le bilan de la première semaine de cette rencontre mondiale sur le climat.
«Les négociations se déroulent dans un esprit évident de coopération, et de véritables avancées ont été réalisées, notamment au niveau du renforcement des capacités et de l’adaptation», a assuré lors d’une conférence de presse, le président de la COP22, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar.
Ainsi, on retiendra que durant cette première semaine, les travaux de la COP22 se sont surtout appesantis sur l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre de l’accord de Paris. «105 Parties ont déjà ratifié l’Accord de Paris à ce jour, et nous encourageons les autres à faire de même », a souligné à cet effet, le ministre Mezouar, précisant que les décisions plus «politiques» devront attendre la réunion ce mardi à Marrakech, des chefs d’État et des ministres.
L’enjeu de ces négociations, a expliqué le Président de la COP22, est « de transformer les initiatives climat, lancées à la COP21 en projets concrets, en mesurant leur impact et en donnant aux opinions mondiales la transparence sur le progrès qu’elles escomptent».
La deuxième semaine de la COP22, a vu l’arrivée à partir de ce dimanche de plusieurs dizaines de chefs d’État, africains pour la plupart, et des ministres, dont six belges, pour des discutions dites «de haut niveau».
La présence du président français François Hollande, du secrétaire d’État américain John Kerry et du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est également annoncée pour la même occasion.
Déjà es présidents de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, du Gabon, Ali Bongo, de la Guinée Equatoriale, Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, du Congo, Denis Sassou-Nguesso, des Iles Comores, Azali Assoumani, des Palaos, Tommy Remengsau, l’Emir du Koweït, SA cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, ont été accueillis ce dimanche, à l’aéroport de à Marrakech.
L’aide aux pays développés, la transparence des engagements, et le mécanisme sur les pertes et préjudices liés aux conséquences du réchauffement climatique, seront parmi les principaux dossiers sur la table de ces négociations de haut niveau. D’autres thématiques relatives, notamment à l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, les forêts, l’industrie, le transport et l’eau, seront également débattues.