Ce jeudi s’ouvre Bruxelles, en Belgique, une conférence internationale des donateurs pour la Centrafrique, organisée en partenariat avec l’Union européenne, la Banque mondiale et l’Onu, dans l’optique de collecter les dons destinés à financer le plan de relance de 5 ans présenter par le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra.
Le plan de relance de la Centrafrique se concentre principalement sur la restauration de la paix, la reconstruction de l’armée et de l’administration, la mise en place des services sociaux de base et la relance de l’économie locale.
La chef de la diplomatie européenne Fédérica Mogherini, le vice-secrétaire général de l’Onu, Jan Eliasson et le vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop ainsi que le président Touadéra, estiment à 1,5 milliard de dollars, les besoins de la Centrafrique en matière économique et de consolidation de la paix pour les 3 prochaines années.
Les ONG soulignent, quant à elles, l’urgence de financer les besoins humanitaires. Le Comité norvégien pour les réfugiés et Action Contre la Faim, rappellent que moins du tiers des 532 millions de dollars dont a besoin ce pays, ont pu être mobilisés cette année.
Les organisations de défense des droits de l’homme, pour leur part, appellent les donateurs à soutenir la mise en place de la Cour pénale spéciale qui doit juger les crimes de guerre commis dans ce pays.
Malgré des élections tenues dans le calme au début de l’année, la stabilisation du pays demeure encore fragile et compliquée.