Le chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou Nguesso est aux Etats Unis d’Amérique, où il rencontre ce mardi, le nouveau président élu, Donald Trump, selon un communiqué officiel de la présidence congolaise.
En sa qualité de président du Comité de haut-niveau de l’Union africaine sur la Libye, le président Sassou Nguesso évoquera avec son homologue américain, la crise libyenne et les moyens de sortir ce pays du Maghreb du gouffre sociopolitique et économique dans lequel il se trouve, depuis le renversement du régime du guide Kadhafi.
«Donald Trump montre là un certain pragmatisme, celui d’échanger avec un des acteurs principaux sur le continent, qui peut lui donner des précisions sur les situations libyenne et africaine en général», explique le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungala.
Mais pour l’opposition congolaise, qui continue à dénoncer la réélection de Denis Sassou Nguesso en mars dernier, ce tête-à-tête entre le chef de l’État congolais et Donald Trump constitue un «mauvais signal » envoyé par le président élu américain aux Africains.
«Nous aurions plutôt aimé qu’il (Trump) prenne la pleine mesure de ce qui se passe sur le terrain pour donner les vrais signaux : réaffirmer les intérêts orientés vers le renforcement de la démocratie, le respect des droits humains, le respect de l’Etat de droit. S’il vient pour cautionner les régimes qui ont perdu toute légitimité, il est évident que là, ça ne nous rassure pas. Nous ne savons pas quelles conclusions ils en tireront mais du point de vue symbolique, c’est un mauvais message», a déclaré Charles Zacharie Bowao, le porte-parole de l’opposition congolaise.