Il n’en est rien de la rencontre annoncée, entre le président congolais, Denis Sassou Nguesso et le nouveau président élu des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump.
La rencontre, pourtant annoncée par la Présidence congolaise, a été démentie ce mardi, le jour prévu pour sa tenue, par la porte-parole du successeur de Barack Obama.
«Aucun tête-à-tête n’est prévu entre le président élu américain et le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, et aucun autre, ne sera prévu avant la prestation de serment du président Trump le 20 janvier 2017», a fait savoir Hope Hicks, porte-parole du président élu.
Pourtant, la veille, Thierry Moungalla, porte-parole du président congolais, avait annoncé dans un communiqué, qu’une rencontre entre les deux hommes, aurait lieu mardi, 27 décembre. Il avait précisé que le président Sassou Nguesso allait être reçu en sa qualité de «Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye par le président élu américain», et que la «crise libyenne et la recherche des voies et moyens de sortie de crise» ainsi que des questions «sur le reste de l’Afrique et d’autres questions internationales», seraient à l’ordre du jour de cet entrevue en tête-à-tête à Washington.
«Une présidence ne peut quand même pas annoncer une information de cette importance, si elle n’était pas vraie… Il s’est sûrement passé quelque chose… Peut-être que nos critiques ont eu effet», a commenté un membre de l’opposition congolaise, sous couvert de l’anonymat.
En effet, l’opposition congolaise, qui conteste toujours la réélection du président Sassou Nguesso, avait vivement critiqué sa rencontre annoncée avec le président américain Trump, la qualifiant de «mauvais signe». L’opinion se tourne désormais vers le camp de Sassou Nguesso, pour comprendre ce qui s’est réellement passé.