Les acteurs politiques, dans le dialogue national conduit en République Démocratique du Congo (RDC), par le conseil des évêques du pays peinent toujours à trouver un accord. Ces derniers ont annoncé qu’après plusieurs semaines de pourparlers, ils comptent mettre un terme à ces discussions ce vendredi, quelle qu’en soit l’issue.
«Avec ou sans un accord, les évêques clôtureront les travaux vendredi. Il n’y aura plus de prolongation», a déclaré à la presse, l’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Ce dialogue entre pouvoir et opposition, était destiné à organiser de manière consensuelle, la gestion du pays pendant la période de transition, entre la fin du mandat du président Joseph Kabila et l’élection de son successeur.
La veille de Noël, après une nuit entière de discussions avant leur suspension, la Cenco avait annoncé pour ce 30 décembre, la signature d’un accord, tout en précisant que « la divergence sur la gestion consensuelle de la période transitoire a été aplanie à 95%».
Mais à la séance de travail à huis-clos de ce jeudi, pour l’adoption de la solution consensuelle que devraient proposer le secrétariat technique de la Cenco et des experts de deux camps, les divergences persistaient encore, notamment autour du poste de Premier ministre de la transition et les mesures de décrispation de l’espace politique du pays.