Le nom du futur premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), sera connu ce vendredi, a annoncé ce mercredi, le président Joseph Kabila, qui entreprend actuellement les consultations dans ce sens.
« Le Premier ministre sera impérativement nommé dans les 48 heures », a annoncé hier au Congrès, M. Kabila qui a invité le Rassemblement, la coalition créée par l’opposant historique défunt Étienne Tshisekedi, « à surmonter ses querelles intestines » et à lui présenter « une liste des candidats » au poste de Premier ministre.
Une nomination très attendue, mais qui, en en l’absence de consensus, risque de précipiter le pays dans de nouvelles violences. Le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté les consultations en cours, exigent que le poste en question revienne de droit à Félix Tshisekedi, secrétaire général de l’UDPS et fils du défunt chef de fil de l’opposition congolaise.
« Nous attendons que le président Kabila donne suite à la demande d’audience du président du Rassemblement pour discuter de la question du Premier ministre. C’est lui et sa majorité qui entretiennent la confusion », estime Christophe Lutundula, porte-parole du Rassemblement.
Le 31 décembre dernier, la majorité et l’opposition ont signé, sous l’égide de l’épiscopat congolais, un accord de cogestion du pays après l’expiration du mandat de M. Kabila, le 20 décembre 2016 dans un climat de violence.
Cet accord prévoit le maintien au pouvoir de M. Kabila à la tête du pays jusqu’à l’entrée en fonction d’un successeur élu lors d’une présidentielle prévue avant fin 2017, et la désignation d’un Premier ministre par le Rassemblement.