La présidence togolaise a annoncé hier, le report sine die du premier sommet Afrique-Israël, initialement prévu fin octobre à Lomé, la capitale du Togo.
D’abord annoncé par le ministère togolais des affaires étrangères, le report a été confirmé par un communiqué officiel du gouvernement, lu au journal de 20 heures la télévision publique.
«Suite à la demande du président de la République togolaise et des consultations avec le Premier ministre de l’État d’Israël, il a été décidé d’un commun accord, de reporter le sommet Afrique-Israël, qui devait avoir lieu au mois d’octobre à Lomé, et de convenir d’une nouvelle date», a indiqué le communiqué de l’exécutif togolais.
«ce changement permettra d’optimiser les préparations et d’assurer la réussite de cet événement», explique le document du gouvernement,
Mais pour nombre d’observateurs, la réticence de certains pays africains à participer à ce sommet, et la situation socio-politique actuellement tendue au Togo, sont à la base de ce report.
Annoncé dans la capitale togolaise, ce premier sommet Afrique-Israël consacrait une nouvelle ère de la diplomatie togolaise, qui aurait, par-là, le mérite d’ouvrir davantage les portes du continent noir à Israël. Le mois dernier, Lomé annonçait déjà une vingtaine de chefs d’Etats attendus pour le sommet, à l’issue d’une visite du président togolais, Faure Gnassingbé en Israël, pour faire le point sur les préparatifs.
Au Togo, Israël qui est boycotté par les pays arabes et de nombreux pays occidentaux, comptait faire une nouvelle percée dans le continent noir, à travers de nouveaux accords de partenariat. En face, les pays africains espèrent également trouver un nouveau partenaire économique, pouvant les aider dans leur course vers le développement.