Des députés ougandais en sont venus aux mains mardi en plénière au parlement, lors des discussions sur l’épineuse question de la limite d’âge pour être élu chef de l’Etat.
La tension était déjà palpable dans la classe politique depuis l’introduction par le Mouvement national de résistance du Président Ougandais Yoweri Museveni (NRM), d’un amendement constitutionnel qui propose de supprimer la limitation d’âge imposée par la constitution, aux candidats au poste de Chef de l’Etat.
Cette réforme vise, plus précisément, à supprimer l’article constitutionnel qui limite à 75 ans, l’âge pour les candidats à la présidentielle en Ouganda. Un projet de loi qui a suscité l’indignation des opposants politiques, de la société civile, des religieux ainsi que certains députés.
A l’hémicycle, la tension est montée mardi au sein du camp des députés de l’opposition, lorsque la présidente de l’Assemblée nationale a autorisé l’introduction de la motion pour qu’elle fasse l’objet de discussions.