Le parti togolais «Union pour la République» (UNIR) du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, a tenu ce week-end à Tsévié, ville située à quelques 35 kilomètres au nord de la capitale Lomé, son premier Congrès statutaire depuis sa création en 2012.
Les travaux ont porté sur la restructuration du parti au pouvoir, pour l’aider à faire davantage face aux enjeux socio-politiques actuels et futurs dans le pays.
Sans surprise, le président Faure Gnassingbé garde la tête du parti. La formation politique est désormais dotée d’un secrétariat exécutif et d’une trésorerie générale, occupés respectivement par Aklesso Atchole et Yawa Dzigbodi Tsegan.
Autre fait nouveau, UNIR sera désormais dirigé par 7 vice-présidents nommés. Pour les responsables du parti, il s’agit d’une stratégie pour être plus proche des militants et sympathisants à la base, afin de viser de nouvelles victoires électorales.
Parmi les vice-présidents élus, figurent des cadres du partis et directeurs de sociétés d’Etats, à l’instar d’Atcha Dedji Affoh, Directeur Général de Togo Cellulaire, nommé vice-président dans a région Centrale du pays, et de Kodzo Adedze, Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes (OTR), qui détient désormais les clés du parti dans la région Maritime.
Les Vice-Présidents du Grand Lomé et de la région de la Kara seront nommés ultérieurement par le président du parti.
Totalement muet alors que son pays est secoué par une crise politique depuis le mois d’août, le président togolais, Faure Gnassingbé a pris la parole samedi dernier, à l’ouverture des travaux du congrès de son parti.
Sans se prononcer clairement sur la situation dans le pays, le chef de l’Etat a ironisé sur les accusations qui lui sont adressées ces derniers mois, notamment sur les réseaux sociaux. «J’ai découvert que j’étais un dictateur sanguinaire», a-t-il ironisé en déclarant être un «homme simple».