La Commission électorale nationale (NEC) du Liberia a rejeté ce lundi, les recours contre le déroulement du premier tour de l’élection présidentielle, introduits par les deux candidats arrivés derrière le sénateur et ex-star du foot George Weah.
La NEC s’est dite ne pas être «convaincue» que les questions soulevées dans ces plaintes constituent des fraudes. Car, se justifie le commissaire de la NEC chargé d’examiner les plaintes, les parties plaignantes n’ont pas su prouver au-delà du doute raisonnable, que la NEC a été coupable de fraudes lors du scrutin du 10 octobre.
Pendant les débats, l’avocat de la commission électorale, Frank Musa Dean, a comparé les plaignants à des étudiants n’ayant pas obtenu des notes suffisantes à un examen et qui réclameraient une amélioration « gratuite » de leurs résultats.
Les partis du vice-président Joseph Boakai, arrivé deuxième, et de Charles Brumskine, qui avait terminé troisième lors du premier tour le 10 octobre, ont annoncé qu’ils feraient appel de cette décision. Cette fois-ci, cet appel se fera devant l’ensemble des membres de la Commission électorale, comme la loi les y autorise.
Le second tour, prévu le 7 novembre entre MM. Weah et Boakai, a été reporté sine die par la Cour suprême, qui a enjoint la Commission électorale nationale (NEC) d’examiner d’abord le recours de Charles Brumskine, qui avait emporté 9,6% des voix, loin derrière George Weah et Joseph Boakai.