Le flou entoure encore la question de fixation de la date du début du 27ème dialogue inter-togolais, et ce deux semaines après la rencontre tenue à Lomé, entre des émissaires du Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, et tous les acteurs politiques togolais.
Ce mardi, c’était au tour du Président de la Guinée et président en exercice de l’Union Africaine (UA), Alpha Condé de rencontrer à Paris, des leaders de l’opposition togolaise. Au sortir de ces discussions, aucune idée substantielle n’a été avancée par les interlocuteurs.
L’opposition demande des «garanties pour ne pas perdre la face devant ses sympathisants et militants. «Nous n’avons pas à imposer des décisions aux Togolais car leur pays est souverain», a dit ce 22 novembre à Paris, Alpha Condé, lors d’une conférence de presse commune avec le Président Emmanuel Macron de la France.
Pour sa part, Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition togolaise, campe sur la satisfaction de certaines mesures «qui n’ont pas de contrepartie», avant l’entame du 27ème dialogue inter-togolais.
Il exige entre autres, la «libération de tous les détenus politiques au Togo et de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés du Togo en janvier 2013, la levée de l’état de siège dans les villes de Sokodé, Bafilo et de Mango (nord-Togo), et la libération de deux imams arrêtés à Sokodé».
Le Président togolais Faure Gnassingbé, vient de boucler pour sa part, deux importants déplacements en Côte d’Ivoire et au Nigeria, où il a fait avec ses pairs de ces pays, le point de la situation sécuritaire et politique, non seulement au Togo, mais aussi dans la région ouest-africaine.
Depuis le 19 août 2017, le pouvoir togolais est secoué par de multiples revendications politiques de son opposition qui exige l’opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis 11 ans par l’APG, le plus consensuel accord inter-togolais de ces 20 dernières années.