Le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, devrait connaître dans la journée de ce lundi 18 décembre, le successeur de son contesté président, Jacob Zuma.
La course à la présidence de l’ANC est âprement disputée entre l’actuel vice-président, Cyril Ramaphosa, soutenu par l’aile modérée de l’ANC, et la candidate soutenue par Jacob Zuma, son ex-épouse et ancienne patronne de l’Union africaine, (UA), Nkosazana Dlamini Zuma.
Annoncé pour ce lundi, pour cause de retard, le vote des milliers de délégués de l’ANC a finalement démarré dans la soirée de dimanche, selon un communiqué du parti. Ce lundi matin, le scrutin se poursuivait, lentement et sans incident, avec le vote des derniers des 4.776 délégués appelés à se prononcer.
Depuis l’ouverture de sa conférence samedi, les délégués de l’ANC se sont opposés sur les modalités de la procédure électorale, illustration des fractures qui déchirent depuis des mois le mouvement de Nelson Mandela. Le dépouillement s’annonce tout aussi long et tendu, annonce-t-on dans le parti, comme ce fut le cas lors des débats qui ont marqué le congrès.
Le vainqueur de ce duel pourrait devenir dans deux ans, le prochain président du pays à la fin du mandat de Jacob Zuma, en cas de victoire de l’ANC aux élections générales.