Le Togo s’est prononcé en fin de semaine dernière, en faveur de l’Administration Trump qui a récemment reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et envisage le transfert de son ambassade de Tel-Aviv à la ville sainte d’Al Qods occupée.
Lors d’un vote de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies tenue en fin de semaine dernière, la décision de l’administration Trump a été fermement condamnée par 128 des 193 Etats membres de l’ONU, dont 35 pays se sont abstenus et 21 n’y ont pas pris part.
Seuls, Israël, le Guatemala, le Honduras, la Micronésie, le Nauru, Palaos, les îles Marshall et le Togo ont soutenu la position de Washington.
Déjà en 1970, le Togo était l’un des premiers pays au monde à reconnaître Israël comme nation indépendante. Ces dernières années, Lomé et Tel-Aviv se sont assez rapprochées.
La capitale togolaise devait même abriter en octobre dernier, le premier Sommet Afrique-Israël, qui devait servir de tremplin pour l’Etat sioniste d’accéder au marché africain, où les Chinois sont aujourd’hui maîtres.
Mais la rencontre, assez décriée tant à Lomé que partout dans le continent noir, a été annulée à cause d’une crise politique qui a éclaté dans le pays en août, et qui perdure.