La frontière équato-guinéenne avec le Cameroun et le Gabon a été le théâtre ce 3 janvier, d’affrontement entre les forces de sécurité du pays et des « mercenaires », faisant au moins un mort dans le camp des assaillants.
Dans un communiqué à la télévision nationale, les autorités équato-guinéennes indiquent que les « mercenaires » se sont dispersés dans les forêts frontalières de la Guinée équatoriale, après des tirs nourris contre les forces de sécurité. Leur nombre n’a pas été précisé, ni d’où ils venaient.
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Sécurité, Nicolas Obama Nchama avait annoncé dans un communiqué lu à la radio d’Etat, qu’un «coup d’Etat» avait été déjoué. Selon lui, le 24 décembre dernier, un groupe de mercenaires étrangers, composé de tchadiens, soudanais et centrafricains, «à la solde de partis de l’opposition radicale», a tenté d’«attaquer le chef de l’Etat » Teodoro Obiang Nguema, qui se trouvait dans le palais présidentiel de Koete Mongomo pour y passer les fêtes de fin d’année.
Déjà la semaine dernière, des informations non officielles avaient filtré sur cette tentative de «coup d’Etat», avec notamment l’arrestation par la police camerounaise, d’une trentaine d’hommes armés, le 27 décembre, à la frontière avec la Guinée équatoriale.