Le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson entamera le 6 mars prochain, une tournée de sept jours sur le continent africain, a annoncé jeudi, le Département d’Etat américain.
Cette première visite officielle du chef de la diplomatie américaine en Afrique le conduira tour à tour dans cinq pays, à savoir, le Tchad, le Djibouti, l’Ethiopie, le Kenya et le Nigeria.
Selon le communiqué du département d’Etat américain, cette tournée sera l’occasion pour Tillerson de discuter avec des dirigeants africains, sur les moyens pour renforcer la lutter contre le terrorisme, favoriser la paix et la sécurité, promouvoir la bonne gouvernance et encourager un commerce et des investissements mutuellement avantageux.
Le point culminant de cette tournée sera sans doute en Ethiopie, où le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer des responsables de la Commission de l’Union africaine (UA), au siège de l’organisation à Addis-Abeba.
Cette tournée, considérée comme la première marque d’intérêt de l’administration de Donald Trump à l’endroit de l’Afrique, intervient à un moment délicat, où les récentes déclarations peu courtoises du chef de la Maison blanche, à l’égard des pays africains, sont encore pesantes dans les esprits.
Le président Trump avait, en effet, suscité l’indignation de plusieurs chefs d’Etat africains, en qualifiant leurs pays de «pays de merde». Si pour certains, cette déclaration est un affront et un manque de respect pour le continent noir, d’autres estiment qu’il s’agit d’une « vérité » qui devrait provoquer un sursaut d’orgueil sur le continent, afin que se prennent en main pour accéder à leur développement.