Les juridictions béninoises sont dans l’impossibilité d’assurer la protection de l’homme d’affaire et opposant béninois, Sébastien Ajavon, ont estimé hier ses avocats, qui ont alors demandé la protection de la Cour africaine des droits de l’homme pour leur client.
Arrivé troisième au premier tour de la dernière présidentielle au Bénin, Sébastien Ajavon connais depuis un moment, des brouilles judiciaires, que son entourage interprète comme des « attaques directes motivées par des raisons politiques », orchestré par le prédisent béninois Patrice Talon, qu’il avait pourtant soutenu au second tour en 2016
Au premier jour de l’audience public ce mercredi à Arusha (Tanzanie), les avocats de M. Ajavon sont revenus tour à tour sur les affaires qu’ils qualifient «d’acharnement» et de «complot ourdi». Ils réclament, de ce fait, des réparations de la part de l’Etat béninois, des préjudices moraux et commerciaux et des dommages et intérêts, à hauteur de 550 millions de franc CFA.
Sébastien Ajavon a lancé fin mars, sa propre formation politique, l’Union sociale Libérale (USL), et a fait connaître ses ambitions pour le prochain scrutin, prévu en 2020.