Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, ne pourra pas s’inscrire sur les listes électorales au Sénégal pour l’élection présidentielle de 2019, suite à une décision prise en ce sens le 4 juillet, par la Direction générale des élections (DGI).
Sa demande d’inscription a été rejetée par l’institution en charge des élections au Sénégal, en application du Code pénal qui stipule que «les individus condamnés pour un crime ou à une peine d’emprisonnement sans sursis» ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales, explique le directeur de la communication de la DGI, Bernard Casimir Demba Cissé.
Candidat déclaré du Parti démocratique sénégalaise (PDS, opposition) à la présidentielle de 2019, Karim Wade avait, en effet, été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Depuis son lieu de résidence à Qatar, où il vit après avoir été libéré de prison, il pourrait faire appel devant la Cour d’appel de Dakar ou devant l’ambassade du Sénégal au Koweït.
Pour ce scrutin, le gouvernement sénégalais a décidé de réduire de 50%, la caution obligatoire pour les candidats. Au lieu des 65 millions F Cfa à la dernière présidentielle de 2012, les candidats au scrutin de 2019 ne devront payer que 30 millions F Cfa, a annoncé en début de semaine, le ministre sénégalais de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye. Cette caution n’est remboursable que si le candidat obtient au moins 5% des suffrages.