La fumée blanche a fini par sortir des discussions pour la Paix au Soudan du Sud, entamées la semaine dernière en Ouganda, entre le gouvernement de transition et les rebelles.
Ces pourparlers ont en effet abouti à un accord de partage du pouvoir, qui concède un poste de vice-président au chef rebelle, Riek Machar et la présidence de la jeune république reste entre les mains de Salva Kiir.
En effet, explique le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ahmed Al-Dierdiry, à l’issue d’une réunion des médiateurs à Kampala, l’accord prévoit qu’il y aura quatre vice-présidents : les deux qui sont déjà en poste, plus Riek Machar qui occupera le poste de premier vice-président, tandis que la quatrième vice-présidence sera attribuée à une femme issue de l’opposition.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir et son grand rival Riek Machar ont accepté cette proposition, dont les détails doivent être discutés dans les prochains jours à Khartoum et au Kenya, a-t-il ajouté.
Les Nations unies avaient donné aux parties en conflit, jusqu’à la fin du mois de juin pour parvenir à «un accord politique viable», sous peine de sanctions.
Cet accord conclu samedi dernier, en présence du président soudanais Omar el-Béchir, vient sauver le jeune pays africain d’une sanction qui porterait davantage un coup à sa stabilité sociopolitique déjà trop fragile.
De son côté, l’Union Africaine aussi avait insisté sur la nécessité pour les protagonistes de s’entendre, afin de faire face aux urgences sécuritaires et humanitaires « inquiétantes » dans le pays.