Le dialogue politique voulu par le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema a démarré ce lundi, dans la capitale Malabo, mais sans les principaux partis de l’opposition.
Ces pourparlers entre Guinéens devraient rassembler tous les acteurs politiques du pays, pour essayer, selon ses promoteurs, d’aplanir les différends afin de préserver la paix et accélérer le développement du pays.
Le président Obiang avait récemment décrété une amnistie totale pour les prisonniers politiques en vue de donner les chances de réussite à ce dialogue, mais cette décision est restée lettre-morte. Cette amnistie était l’une des principales conditions posées par l’opposition de l’intérieur et de la diaspora pour prendre part à ce dialogue national.En 2014, le pouvoir avait également annoncé une amnistie mais tous les prisonniers n’avaient pas été libérés, selon Amnesty International.
L’opposition dénonce une mise en scène politique et ses leaders ont tous décliné l’invitation du chef de l’Etat, estimant que ce dialogue est une « opération d’image du pouvoir et de tromperie ».
Les attentes autour de ce dialogue, le 6ème depuis 1979, sont néanmoins nombreuses dans ce pays dirigé d’une main de fer par le clan Obiang où les 1,2 million d’habitants vivent en grande majorité dans la pauvreté. Plusieurs thèmes liés à la vie politique et sociale comme les droits de l’homme et la démocratie y seront abordés.