L’ex vice-président de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba rentrera à Kinshasa le 1er août prochain, a-t-on appris de sa formation politique, le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC).
Après dix d’absence, Jean-Pierre Bemba retourne donc dans son pays, à quelques mois d’une élection présidentielle très attendue et pour laquelle il a été investi candidat du MLC.
L’ex-chef de guerre congolais qui se trouve actuellement Belgique, a été acquitté et remis en liberté provisoire en juin dernier, dans son procès devant la Cour Pénale Internationale (CPI), pour des crimes commis en République Centrafricaine, sous ses commandements. En 2016, il avait été condamné à 18 ans de prison pour ces crimes qui remontent au début des années 2000.
En RDC, les élections générales du 23 décembre prochain se précisent, malgré les réserves portées par l’opposition. Après l’enregistrement des candidatures pour les municipales, les candidats pour la présidentielle vont commencer à introduire leur dossier à compter de ce 25 juillet.
Ce scrutin présidentiel devrait organiser le départ du président Joseph Kabila dont le dernier mandat est « anormalement » prolongé depuis fin 2016. L’opposition qui avait menacé de boycotter ce scrutin si Joseph Kabila «osait» se porter candidat, a déclaré hier lundi que le boycott n’était plus au programme. «Depuis le début, le plan de la majorité, c’est de pousser l’opposition à boycotter les élections», a déclaré Delly Sesanga, un proche de l’opposant en exil et candidat déclaré, Moïse Katumbi.
La constitution congolaise interdit à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat, mais son opposition le soupçonne de préparer un coup de force. L’intéressé demeure vague sur ses vraies intensions politiques, refusant de répondre aux nombreux appels qui l’invitent à prendre officiellement l’engagement de libérer le pouvoir cette année.