Un consensus obtenu ce dimanche au Togo autour de la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui était contestée et boycottée depuis par l’opposition, signe un début de décrispation de la crise politique dans le pays.
Lors de la seconde session de travail du Comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO, ce dimanche à Lomé, les représentants de la majorité présidentielle togolaise et de la coalition de l’opposition «C14», se sont entendues pour recomposer la CENI de façon paritaire, à raison de 5 membres pour le pouvoir et 5 pour les partis parlementaires.
Six autres membres seront choisis au sein des partis non parlementaires et de la société civile. Ces différentes parties ont jusqu’au 30 septembre pour désigner leurs représentants dans la nouvelle CENI.
Des discussions sont toutefois prévues sur les détails du chronogramme et sur la fiabilité du processus électoral, pour des élections justes et crédibles.
La CENI, une fois restructurée, affinera ce chronogramme avec l’appui des experts électoraux de la CEDEAO qui entrent en activité à compter de ce lundi 24 septembre. Ces derniers étudieront avec l’instance en charge des élections, la question du vote des Togolais de la diaspora.
Beaucoup de Togolais s’interrogent sur la tenue effective des législatives à la date du 20 décembre, au vu du travail qu’il y a à faire au niveau de la CENI. Pour l’heure, une campagne de communication a démarré pour le recensement électoral devant débuter le 1er octobre prochain.