Le président sénégalais, Macky Sall, est officiellement candidat pour sa propre succession lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal.
Il a été investi ce dimanche par la coalition présidentielle, lors d’une cérémonie à laquelle ont pris part les chefs d’Etat gambien Adama Barrow, libérien, George Weah, mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Premier ministre bissau-guinéen Aristide Gomes.
Devant une assistance acquise à sa cause et convaincue que «le tour est joué au premier tour» en février prochain, le président Macky Sall a accepté d’être le candidat de la majorité présidentielle, et s’est engagé, «sans réserve, à intensifier nos acquis pour amener, avec vous, notre pays encore plus loin, encore plus haut, dans le concert des nations prospères, libres et démocratiques».
Il a promis relancer l’économie du Sénégal, notamment grâce à la production pétrolière qui démarrera dès 2021-2022. «Ces nouvelles ressources, gérées dans la transparence et l’intérêt national, permettront d’accélérer le développement des autres secteurs productifs», a assuré le président sortant.
Le chemin est visiblement balisé pour Macky Sall vers son second mandat, puisque la bataille électorale de février prochain se jouera quasiment sans un adversaire de poids, puisque les deux principales figures de l’opposition qui pouvaient le déranger sont dans l’impossibilité de faire acte de candidature.
Le premier, Karim Wade, fils de l’ex-présent Abdoulaye et ex-ministre, a été radié des listes électorales après sa condamnation en 2015, à six ans de prison pour enrichissement illicite. Sa condamnation a été décidée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), dont les décisions ne peuvent faire l’objet d’un appel.
Le second, Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et dissident du Parti socialiste qui soutient la candidature du président sortant, purge actuellement une peine de 5 ans de prison pour escroquerie.