L’ex-président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, pourrait retrouver une place en politique, puisque son parti, le Congrès national africain (ANC), n’exclut pas la possibilité de l’inscrire sur la liste de ses candidats aux élections législatives de mai prochain.
Lors d’une conférence de presse ce dimanche à Durban, dans le nord sud-africain, le porte-parole de l’ANC, Dakota Legoete a laissé entendre que le parti est à l’étape où chaque candidat doit «accepter ou décliner» sa nomination.
«Nous ne voulons pas miner ce processus (…). Nous attendons que le camarade Zuma et les autres candidats nous fassent savoir s’ils acceptent ou pas» leur nomination, a-t-il ajouté.
Legoete répondaient aux journalistes qui qui souhaitaient savoir si Zuma pourrait faire partie des candidats de l’ANC aux législatives, puisque selon lui, l’ANC exige que ses candidats «ne doivent pas avoir fait preuve d’indiscipline ou avoir été impliqués dans la corruption».
Un critère qui, normalement, élimine d’emblée Jacob Zuma, puisqu’il a été contraint, sous la pression de son parti, de démissionner en février dernier en raison de son implication dans des scandales financiers et de corruption. L’ancien président reste cependant très influent au sein de l’ANC, où majorité et opposition continuent de s’affronter à son sujet.
La liste des candidats de l’ANC aux législatives, qui n’a pas encore été rendue publique, «doit renforcer l’intégrité» du parti de feu Nelson Mandela, a encore assuré Dakota Legoete. Elle doit être approuvée par la direction de l’ANC d’ici fin janvier, a-t-il annoncé.