Les formations politiques au Bénin, qui envisagent de présenter des candidats aux élections législatives du 28 avril prochain, sont enjointes de se conformer à la Charte des partis politiques en vigueur dans le pays, selon une note de la Cour constitutionnelle.
Promulguée le 17 septembre 2018, la loi 2018-23 portant charte des partis politiques au Bénin a fixé des conditions relatives à la création, l’organisation, le fonctionnement, et le financement des partis politiques. Elle prévoit également un régime de sanctions applicables en cas de violation de ses exigences.
Elle dispose également, outre les règles générales relatives à la nationalité, à la liberté de création, d’adhésion ou de démission, qu’aucun parti politique nouvellement créé ou né de la scission d’un parti existant ne peut choisir une dénomination, un emblème, un logo, un sigle ou un slogan «qui coïncide avec ceux d’un parti déjà enregistré au ministère de l’Intérieur ou qui est susceptible d’engendrer la confusion dans l’esprit de ses électeurs».
Les formations politiques doivent produire un certificat de conformité aux dispositions de la charte, délivré par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, «avant le 26 février 2019», date fixée pour le dépôt de la liste des candidats, insiste la Cour constitutionnelle.
Environ 5 millions d’électeurs béninois sont attendus aux urnes le 28 avril 2019, pour élire les 83 nouveaux députés qui formeront la 8ème législature du pays. Cet électorat est réparti dans 7.964 centres de votes dont 55 centres à l’étranger.